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Allemagne

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Allemagne

Carte d'identité Allemagne

Nom officiel : République fédérale d’Allemagne (RFA).
Superficie : 357 030 km².
Population : 82,2 millions d'habitants.
Densité : 230 hab./km².
Capitale : Berlin.
Langue officielle : allemand.
Religions : protestantisme luthérien, catholicisme, islam.
Monnaie : l'euro.
Espérance de vie : 78,3 ans pour les hommes, 83 pour les femmes.
PIB : 43 570 € par habitant.
Taux de chômage : 4,2 % (2016).
Indice de développement humain : 0,916. 6e place sur 188 pays.
Régime politique : État Fédéral, démocratie parlementaire.
Chef de l'État : Frank-Walter Steinmeier (élu en février 2017).
Chef du gouvernement (chancelier) : Angela Merkel (CDU), première femme chancelière, réélue pour un 4e mandat de 4 ans en septembre 2017.

Sites inscrits au Patrmoine mondial de l'Unesco : avec 41 sites classés, l’Allemagne arrive à la cinquièle place mondiale de la liste du Patrimoine de l’Unesco derrière l’Italie (51), la Chine (50), l’Espagne (45) et la France (42).

 

Économie

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, malgré la défaite, mais dopée par les aides du plan Marshall, l'Allemagne fait un bond économique remarquable. Le dynamisme de son industrie, le consensus de paix sociale et la stabilité du Deutsche Mark sont les piliers de cette réussite.

L'industrie fait vivre près d'un Allemand sur deux et installe le pays aux avant-postes de l'économie. La chimie en est également l'un des fleurons.

L'intégration européenne

À la fin des années 1990, pourtant, l'intégration de l'ex-RDA n'en finit pas de peser sur l'économie de l'Allemagne réunifiée. La compétitivité s'essouffle, les entreprises licencient, le chômage grimpe. En 2002, les Allemands font le douloureux sacrifice du symbole de leur réussite : le Deutsche Mark cède sa place à l'euro.

En 2003, avec des baisses d'impôts et des multiples de réforme de l'État-providence, l'Allemagne semble décidée à redonner du souffle à une économie plongée dans la léthargie et frappée par un taux de chômage frisant les 10 %.
Pour relancer la compétitivité, l’Allemagne s’attelle à mettre en route sans tarder, d'indispensables nouvelles réformes, ce que d’autres n’oseront pas faire, à leurs dépens...

La croissance économique connaît un rebond notable début 2008 avec un effet dopant sur l'euro.

Crise financière et reprise inespérée

Ces perspectives sont oblitérées par la crise apparue fin 2008. En novembre, l'Allemagne entre en récession.
Fin 2009, la récession atteint un niveau record dans l'histoire de la RFA : - 5 %.  Pour la première fois, elle perd sa place de première nation exportatrice, au profit de la Chine.
Les Allemands jouent sur leurs forces, l'industrie et les exportations. Les plans de relance permettent de limiter l'ampleur de la récession.

En 2011, c'est la reprise ; le gouvernement enregistre une croissance de 3 %, une belle performance. Mais la détérioration des comptes publics se poursuit. 
Le chômage a baissé jusqu'au taux recors de 4,9 % en 2014 car les entreprises ont réduit considérablement le temps de travail au lieu de comprimer leurs effectifs. Une nuance, malgré tout : ce résultat s'explique aussi par un recours accru au temps partiel, ce qui influe sur les statistiques globales du chômage... : 20 % des emplois allemands sont précaires.
À l’occasion de la crise grecque, l’Allemagne s’est posée en parangon de vertu. L'économie allemande a renoué faiblement avec la croissance au 1er trimestre 2012, et dans ce contexte, le ministre des Finances, a accepté une augmentation salariale dans la fonction publique et une inflation supérieure à celles des autres pays européens. Mesure exceptionnelle en Allemagne, un salaire minimum a été instauré pour 2015, année qui voyait aussi la croissance remonter à 1,7 %.

Difficultés économiques

Malgré sa réputation d’efficacité, son budget à l’équilibre pour 2015 et la belle santé de son commerce extérieur, la belle machine allemande a connu quelques ratés spectaculaires. De gros projets d’équipements publics ont pâti de sérieux problèmes de gestion.

Empêtrées dans un écheveau de complications politico-bureaucratiques, les constructions de la Elbphilharmonie de Hambourg, de la nouvelle gare de Stuttgart et surtout du futur aéroport-fantôme de Berlin (BBI) sont devenues la risée de la presse et la honte des Allemands.

Une des raisons viendrait de la complexité administrative des institutions fédérales où les États ont souvent des intérêts divergents, des calendriers électoraux décalés et des sensibilités politiques pas toujours compatibles qui bloquent les processus décisionnels. Sans compter les désaccords entre architectes, concepteurs des projets et ingénieurs chargés de les réaliser.

La belle santé de l’Allemagne pourrait encore connaître une épidémie de grippe avec la nécessaire rénovation du réseau autoroutier vieillissant et surtout, dans la perspective de l’abandon du nucléaire annoncé pour 2022 au profit des énergies renouvelables, la construction d’un réseau d’infrastructures de lignes à haute tension pour acheminer l’énergie éolienne produite sur le rivage de la mer du Nord. On voit déjà se lever des objections de la part de ceux qui considèrent d’un mauvais œil les pylônes métalliques défigurer la vue depuis leur jardin...

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